Après la mort du dernier descendant direct de la famille en 1787, le château ne fut plus habité et fut vendu en 1873 par le dernier héritier à M. Paul Combes qui, après en avoir détruit une partie l’abandonna. Le Château devint domaine public et fut considéré comme carrière de pierres. 

En 1982, avec la création du COMITE DE SAUVEGARDE DU VIEUX DURBAN, sous l’impulsion de son Président JEAN-CLAUDE LIMOUSY des chantiers annuels de fouilles sont organisés pour évacuer les décombres et essayer de retrouver des vestiges de constructions ou objets ayant échappé au pillage. 
En 1989 il devient propriété de la Commune et est interdit à la visite par arrêté municipal de 1997. 

Actuellement, la Municipalité conjointement avec le Comité de Sauvegarde du Vieux Durban veulent entreprendre quelques travaux de mise en sécurité sous le contrôle des Bâtiments de France afin de le rendre à la visite

LE CHÂTEAU DES SEIGNEURS DE DURBAN

Il date du XIème siècle et ne fait pas partie des châteaux dits « CATHARES » ayant servi de refuge aux adeptes de cette religion qui s’est développée dans notre région au XIIIème siècle. 

Bâti sur un piton rocheux, il a été pendant plus de 6 siècles le berceau de cette famille des DURBAN puis avec les alliances, celle des TREILHES-GLEON-DURBAN. Il fait plutôt figure de résidence que de forteresse et il est étonnant que, notamment pendant les périodes troublées du Moyen Age, les Seigneurs de Durban aient toujours résidé au Château sans que celui-ci fut investi ou détruit. Au XIIème et XIIIème siècle, le Château s’entoure de la grande enceinte qui englobait toute la partie haute du village, aujourd’hui encore appelée « LE FORT ». Par endroits, cette enceinte est encore visible. Au XVIème siècle sous l’influence de la Renaissance, l’architecture s’affine. C’est à cette époque que les murs NORD et OUEST sont percés et ornés de magnifiques fenêtres aux linteaux sculptés et restaurés en 1972. L’aspect de la forteresse se transforme peu à peu pour prendre l’allure d’un manoir à vocation plus agricole que guerrière.

L’ÉGLISE PAROISSIALE

Dédiée à SAINT JUST et SAINT PASTEUR en souvenir des reliques de ces deux saints jeunes martyrs espagnols (en 304 avant notre ère) ayant été transférées à DURBAN en 1158 par l’ Archidiacre de Narbonne GUIFRED. 
C’est l’ancienne Chapelle du Château; elle est ouverte tous les jours. 

Il ne reste du vieil édifice que le soubassement bien appareillé. Au moment où cet édifice a été affecté au service du culte comme église paroissiale, on l’a eglise interieureagrandie en construisant vers le Midi deux chapelles en croisées d’ogives communicant avec la nef par des arcs en plein cintre ouverts dans les murs fort épais du monument primitif. Au Nord de l’église, le clocher présente la particularité de n’être pas accolé à l’église, mais il s’élève au-dessus de l’ancienne porte de l’enceinte située dans le rempart.

LA CHAPELLE SAINT HIPPOLYTE

Située près du cimetière c’est un oratoire du XIVème siècle longtemps resté en ruines mais restauré par la Commune en 2004-2005. De style gothique, elle devait être la Chapelle funéraire du Châtelain.

LES RUINES DE SAINTE RUPHINE DITE DE LA « GLEIZETA »

Situés sur un mamelon à environ 3 km au sud-ouest du village, les vestiges de cette chapelle sont certainement les plus anciens témoins du passé chrétien de Durban. C’est une église wisigothique dont une partie des murs est construite en « opus spicatum » (arête de poisson).

Se rattache à cette chapelle une belle légende sur ces deux soeurs JUSTE et RUPHINE martyrisées en Espagne en 287 de notre ère et patronnes de Séville. Non loin de la chapelle coule une source du même nom captée par la Commune en 1 901 mais abandonnée depuis quelques années pour son faible débit.

LE MOULIN D’EN CRABIE

Appelé aussi Moulin de la Cascade. De construction antérieure au XVII ème siècle c’était un moulin « banal » ( appartenant au Seigneur ) qui fonctionnait grâce à la force de l’eau entraînant une roue à aubes horizontale placée sous le moulin. Il servait à moudre blé et céréales. 

Il a fait l’objet de chantiers bénévoles en 1996, 1997 ,1998 parallèlement à ceux du Château. 

La Municipalité veut valoriser ce site et étendre les plantations d’oliviers attenantes, afin d’en faire un CONSERVATOIRE DE L’OLIVIER.

LA NORIA

Située en bordure de la route face à la Gendarmerie, c’est un ancien système de puisage d’eau servant autrefois à l’irrigation.

LE CADE TRICENTENAIRE

Curiosité botanique, cet arbre est classé parmi les « arbres remarquables » du département de l’Aude. Il est caractéristique de nos garrigues méditerranéennes. On peut l’admirer en faisant la balade du sentier de la Cascade; suivre le fléchage.

LA PASSERELLE DE STYLE « EIFFEL »

Construite en 1893 par l’entreprise Girard Frères de Toulouse. Sa construction s’avérait nécessaire pour relier facilement la rive droite à la rive gauche de la Berre suite à l’édification de la MAIRIE – ECOLE en 1891.

LA PIERRE TOMBALE WISIGOTHE

Installée derrière le cimetière par l’association « Durban mon village » près de l’ancien moulin à vent. 
Elle a été découverte par Gérard ABET à LURIO autrefois importante villa Gallo-romaine près de l’ancien chemin de Lagrasse.

LES OPPIDUMS

Celui du CALLA au bord de la route de Saint Jean de Barrou et celui du CARLA route de Fontjoncouse; il est à noter que ces deux oppidums se font face.Le Calla a fait l’objet de fouilles archéologiques dans les années 70.

 

LES DOLMENS

Bien que situés en dehors des limites du territoire de la commune de DURBAN il en existe un encore visible de la route de FONTJONCOUSE près du lieu dit « LES PALATS ». Il reste entre le dolmen de PALATS et PILOTE, le long de l’ancien chemin de COUSTOUGE à DURBAN les restes d’un petit dolmen datant vraisemblablement de -2400 Av. JC. Il a été mis à mal par un bulldozer.

LA CASCADE

Elle coule près du Moulin d’en Crabié et est alimentée par la source de Pinède. Elle est souvent à sec car en amont l’eau en faible débit se perd dans les failles pour ressortir plus loin au niveau du Conservatoire des oliviers.